Fermeture de collèges à Metz : fermeté du MoDem
C'est la cohérence qui a prévalu dans la position de Nathalie Griesbeck lors du débat au Conseil Général, alors que dans le même temps les élus socialistes, qui avaient encouragé la manifestation, décidaient eux... comme le président du Conseil Général de ne rien décider en s'abstenant...
Ci-après la déclaration intégrale de notre Présidente :
Madame, Monsieur, Chers Amis,
La décision de fermer le collège Schuman à Metz et celui de la Louvière à Marly a été prise de manière brutale et unilatérale, sans aucune concertation préalable véritable. Aussi a-t-elle suscité de tous côtés une grande émotion et une indignation générale légitime.
Cette décision arbitraire apparaît d’autant plus incompréhensible et inadmissible que le collège Schuman ne se contente pas d’avoir de bons résultats scolaires, mais favorise la mixité sociale et a su donner vie à de nombreux projets éducatifs, tandis que celui de Marly-la Louvière possède outre, le fait d’avoir d’excellents résultats, le mérite remarquable aussi de prendre en charge des élèves handicapés moteurs.
On n’en comprend que mieux la déception, l’incompréhension et la colère tant des parents et des élèves concernés que des enseignants et de l’ensemble du personnel éducatif concerné. C’est pourquoi j’ai pour ma part apporté mon soutien le plus ferme à leurs mouvements de réprobation et à leurs protestations.
C’est pourquoi aussi j’ai été la seule, lors de la séance du Conseil Général du 1er décembre, à prendre véritablement position contre la politique incohérente suivie en la matière par le Conseil Général. En effet, tout en voulant multiplier les fermetures de collèges, le Conseil Général continue de vouloir construire un nouveau collège à Verny, sans tenir compte de la réalité démographique et des évolutions nécessairement négatives qu’entraînera la fermeture prochaine de la base aérienne de Frescaty et de manière générale la réforme de la carte militaire si infondée et si profondément injuste pour Metz et la Moselle.
Le Conseil Général a bien compris que sa position était indéfendable et son président a donc décidé qu’il était urgent d’attendre et qu’il fallait courageusement ne rien décider. Il est de plus prévu qu’une solution de fermeture soit élaborée en commission et ne fasse pas l’objet d’un examen en séance plénière du Conseil Général. C’est pourquoi j’ai voté contre cette procédure qui n’offre pas les garanties solides qui sont ici indispensables pour que renaissent entre les partenaires concernés la confiance et l’espoir et qui repose sur la responsabilité politique de chaque conseiller général par un vote en assemblée.
C’est justement avec confiance, transparence et honnêteté qu’il faudrait engager un débat avec tous les acteurs impliqués dans ces bouleversements et asseoir la décision par un vote démocratique et responsable.
En restant à votre écoute, je vous prie de bien vouloir agréer, Madame, Monsieur, Chers Amis, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Nathalie GRIESBECK
Député Européen Grand Est
Conseiller Général de Metz (Moselle)
Ci-après la déclaration intégrale de notre Présidente :
Madame, Monsieur, Chers Amis,
La décision de fermer le collège Schuman à Metz et celui de la Louvière à Marly a été prise de manière brutale et unilatérale, sans aucune concertation préalable véritable. Aussi a-t-elle suscité de tous côtés une grande émotion et une indignation générale légitime.
Cette décision arbitraire apparaît d’autant plus incompréhensible et inadmissible que le collège Schuman ne se contente pas d’avoir de bons résultats scolaires, mais favorise la mixité sociale et a su donner vie à de nombreux projets éducatifs, tandis que celui de Marly-la Louvière possède outre, le fait d’avoir d’excellents résultats, le mérite remarquable aussi de prendre en charge des élèves handicapés moteurs.
On n’en comprend que mieux la déception, l’incompréhension et la colère tant des parents et des élèves concernés que des enseignants et de l’ensemble du personnel éducatif concerné. C’est pourquoi j’ai pour ma part apporté mon soutien le plus ferme à leurs mouvements de réprobation et à leurs protestations.
C’est pourquoi aussi j’ai été la seule, lors de la séance du Conseil Général du 1er décembre, à prendre véritablement position contre la politique incohérente suivie en la matière par le Conseil Général. En effet, tout en voulant multiplier les fermetures de collèges, le Conseil Général continue de vouloir construire un nouveau collège à Verny, sans tenir compte de la réalité démographique et des évolutions nécessairement négatives qu’entraînera la fermeture prochaine de la base aérienne de Frescaty et de manière générale la réforme de la carte militaire si infondée et si profondément injuste pour Metz et la Moselle.
Le Conseil Général a bien compris que sa position était indéfendable et son président a donc décidé qu’il était urgent d’attendre et qu’il fallait courageusement ne rien décider. Il est de plus prévu qu’une solution de fermeture soit élaborée en commission et ne fasse pas l’objet d’un examen en séance plénière du Conseil Général. C’est pourquoi j’ai voté contre cette procédure qui n’offre pas les garanties solides qui sont ici indispensables pour que renaissent entre les partenaires concernés la confiance et l’espoir et qui repose sur la responsabilité politique de chaque conseiller général par un vote en assemblée.
C’est justement avec confiance, transparence et honnêteté qu’il faudrait engager un débat avec tous les acteurs impliqués dans ces bouleversements et asseoir la décision par un vote démocratique et responsable.
En restant à votre écoute, je vous prie de bien vouloir agréer, Madame, Monsieur, Chers Amis, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Nathalie GRIESBECK
Député Européen Grand Est
Conseiller Général de Metz (Moselle)