ArcelorMittal : "Les promesses n'engagent que ceux… qui les entendent"
ArcelorMittal : Réaction de Nathalie GRIESBECK : "Les promesses n'engagent que ceux… qui les entendent"
Les craintes que j'avais exprimées en 2006 lors de l'OPA hostile du groupe Mittal sur Arcelor se sont révélées malheureusement exactes.
Séduits par les promesses qui leur avaient été faites par M. Mittal, beaucoup de mes collègues élus, de droite comme de gauche, avaient à l'époque brocardée mon opposition à cette OPA, considérant que je défendais le passé plutôt que de m'ouvrir à la modernité promise par le nouvel acquéreur.
Mais les promesses n'engagent que ceux qui les entendent…
Même si elle est réelle, la crise actuelle permet ainsi à M. Mittal de procéder à ce qu'il avait planifié et programmé depuis des lustres. Qu'importent pour lui les promesses ; qu'importent pour lui les milliers d'emplois directs et indirects liés à l'activité sidérurgique ; qu'importe pour lui notre région !
Au-delà de l'émotion, je demande au gouvernement français et en particulier à Nicolas Sarkozy, qui se targue de compter M. Mittal parmi ses amis, de veiller au strict respect des engagements de pérennisation et même de développement de l'activité qui avaient été pris par ce dernier.
Par ailleurs, j'invite le Chef de l'Etat, conformément à la promesse qu'il a faite à plusieurs reprises, à venir dans les jours à venir dans le bassin sidérurgique pour mesurer le désarroi d'une région meurtrie, industriellement et socialement.
Les craintes que j'avais exprimées en 2006 lors de l'OPA hostile du groupe Mittal sur Arcelor se sont révélées malheureusement exactes.
Séduits par les promesses qui leur avaient été faites par M. Mittal, beaucoup de mes collègues élus, de droite comme de gauche, avaient à l'époque brocardée mon opposition à cette OPA, considérant que je défendais le passé plutôt que de m'ouvrir à la modernité promise par le nouvel acquéreur.
Mais les promesses n'engagent que ceux qui les entendent…
Même si elle est réelle, la crise actuelle permet ainsi à M. Mittal de procéder à ce qu'il avait planifié et programmé depuis des lustres. Qu'importent pour lui les promesses ; qu'importent pour lui les milliers d'emplois directs et indirects liés à l'activité sidérurgique ; qu'importe pour lui notre région !
Au-delà de l'émotion, je demande au gouvernement français et en particulier à Nicolas Sarkozy, qui se targue de compter M. Mittal parmi ses amis, de veiller au strict respect des engagements de pérennisation et même de développement de l'activité qui avaient été pris par ce dernier.
Par ailleurs, j'invite le Chef de l'Etat, conformément à la promesse qu'il a faite à plusieurs reprises, à venir dans les jours à venir dans le bassin sidérurgique pour mesurer le désarroi d'une région meurtrie, industriellement et socialement.