Gare Lorraine TGV : penser l'avenir, être ambitieux

GARE D’INTERCONNEXION :

En présence de : Nathalie Griesbeck, Coordonatrice Régionale et Présidente de Moselle,

                              Nathalie Mercier, Présidente des Vosges,

                              Luc Binsinger, Président de Meurthe-et-Moselle,

                              Jean-Marie Cousin, Président des Vosges,

                              Et du maire de Louvigny, Monsieur Jean-Louis GIRARD,

Claude Bellei, le porte-parole du Mouvement en Lorraine a présenté à l’occasion d’une conférence de presse organisée à la mairie de Louvigny la réponse du MODEM  à la question :

Faut-il ou non construire une nouvelle gare d’interconnexion en Lorraine ?                        

Le bon sens, évidemment induit la réponse : il existe déjà une gare d’interconnexion à Louvigny.

Mais, comme le bon sens n’est pas toujours le sentiment le mieux partagé, voici quelques éléments qui expliquent pourquoi le choix éventuel de Vandières ne nous parait pas pertinent. Il n’est pas pertinent parce qu’il accentue encore l’encombrement du sillon lorrain déjà fortement saturé sur la rive gauche de la Moselle.

Le constat

Le Rail. Les voies ferroviaires qui desserviraient la gare de Vandières sont déjà utilisées par les TGV vers Metz et Nancy, par les trains de voyageurs, les trains de marchandises, et par le Metrolor qui comme chacun sait est au bord de l’asphyxie aux heures de pointe.

Espérer acheminer sur ces voies,  plusieurs centaines de milliers de voyageurs supplémentaires,  intéressés par la grande vitesse, relève de l’utopie.

De plus, la création de cette gare à Vandières aurait un impact  très négatif sur la fréquentation des gares de Pagny-sur-Moselle et de Pont-à-Mousson.

La Route. Il est à peu près admis par tout le monde que la Départementale 952 qui conduit à Vandières est très difficilement aménageable. La Moselle d’un côté, une forte urbanisation de l’autre : on mesure facilement l’ampleur des difficultés.

Alors, puisqu’on ne pourra pas passer par là, on nous dit : on va construire une route et un viaduc au-dessus de la Moselle qui rejoindra directement l’A 31. Indépendamment des coûts, cela aurait pour conséquence directe  d’accentuer encore l’hyper-saturation de l’autoroute.

La proposition

Nous sommes nous aussi partisans des liaisons fer/fer et soucieux de développement durable (soutenable).  C’est la raison pour laquelle nous proposons une ambition à l’échelle de la Région tout entière.

Quelle est cette ambition ?

Elle consiste à créer une desserte ferroviaire rapide entre Metz et Nancy, ouverte bien sur vers le nord jusqu’à Thionville et Luxembourg, et vers le sud jusqu’à Epinal et Remiremont, une liaison ferroviaire qui passerait par la gare de Louvigny ET par l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine. Une sorte de Réseau Rapide Régional qui mettrait la gare d’interconnexion existante à moins d’un ¼ h de Metz et de Nancy et qui serait de nature à relancer l’activité de l’aéroport régional. Cette nouvelle liaison contribuerait également  à désengorger l’A 31 et renverrait définitivement aux oubliettes l’hypothétique A 32.

Les coûts

L’aménagement de la gare de Vandières, c’est aujourd’hui un investissement d’environ 100 millions d’euros, auxquels il faut ajouter bien entendu la réalisation des accès, des parkings et la construction de la route et du viaduc rejoignant l’autoroute, soit une enveloppe supérieure à 250 millions d’euros. Les travaux devant s’étaler sur une période de 2 à 3 ans.

La création de la desserte rapide entre Metz et Nancy  passant par la gare de Louvigny et l’aéroport exige un investissement de 800 millions d’euros (estimation actualisée  d’après une première étude déjà réalisée en 1987). Les travaux devraient durer 4 ans.

800 millions d’euros, desquels il faut naturellement soustraire les 250 millions dépensés inutilement à Vandières.

Certes, le delta, environ 550 millions d’euros parait considérable, il est cependant  à mesurer à l’échelle  de la taille des enjeux et peut être divisé en trois.

D’un côté avec Vandières, il s’agit de permettre, dans de mauvaises conditions, à quelques dizaines de milliers  de voyageurs de se rapprocher de la Grande Vitesse.

De l’autre, avec la desserte Metz-Nancy via Louvigny en 20 minutes,  la métropole devient réalité.  Il est question de revitaliser une REGION TOUT ENTIERE et d’ouvrir une nouvelle liaison rapide entre Luxembourg-Thionville-Metz-Nancy-Epinal ainsi que Belfort et Lyon.

Le Réseau Rapide Régional est en fait un projet régional structurant pour lequel des fonds européens peuvent être mobilisés. Il y faudra aussi bien sur la contribution des collectivités territoriales et de l’Etat qui ne pourra refuser à une région qui souffre plus que les autres, les moyens de préparer son avenir.

Enfin, c'est du travail pour nos trop nombreux concitoyens frappés par le chômage en ces temps de crise...

Cela constitue notre première contribution ambitieuse au projet pour la Lorraine...


Notre contribution à l'enquête publique.

A l'initiative de l'éxécutif Lorrain du Mouvement Démocrate, en conformité avec les décisions prises à la quasi-unanimité des exécutifs et des adhérents du MoDem, après un très large débat, lors de notre Université Régionale Lorraine 2009
à Senones : soutien de la solution TGV à Louvigny et à une "Desserte Rapide" des villes de la métropole Lorraine.

Cette décision a été prise après examens des différentes solutions et bienfaits pour l'ensemble de la Lorraine, comme vous pourrez le constater dans le corps du document.

Notre solution semble la plus prometteuse pour un développement de l'ensemble de notre région.

Seule une participation massive à l'enquête publique peu permettre d'influer sur son résultat.

Vous pouvez le faire en éditant le document joint (en différents formats word.doc,  openaffice.odt ou pdf) ou en le recopiant à la main.

Dans tous cas il faut respecter les dates annoncées, le cachet de la poste faisant foi.

Le tribunal administratif de Nancy a nommé Monsieur René SARTELET, en tant que commissaire enquêteur.

Ce commissaire enquêteur. René Sartelet dispose d’un mois pour recueillir les observations. Celles-ci peuvent être consignées sur place dans le cahier de doléances (dans les horaires d’ouverture de la mairie) ou transmises par la Poste, adressées en mairie (54 121 Vandières) jusqu’au 28 octobre.

Celui-ci se tiendra également à disposition du public lors de permanences en mairie de Vandières aux dates suivantes :
* Lundi 28 septembre de 14h à 17h
* Mardi 6 octobre de 15h à 18h
* Mercredi 14 octobre de 14h à 17h
* Vendredi 23 octobre de 14h à 17h
* Mercredi 28 octobre de 16h à 19h

Les documents joints peuvent être utilisés tels quels, personnalisés à vos coordonnées ou utilisés tout ou partie pour enrichir votre réponse.

LettreVandieresMDL0910.doc LettreVandieresMDL0910.doc
LettreVandieresMDL0910.odt LettreVandieresMDL0910.odt
LettreVandieresMDL0910.pdf LettreVandieresMDL0910.pdf


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