L’exigence de vérité : Entre « fable » et tragédie

Karachi2002.JPGL’attentat de Karachi a fait en 2002 quatorze victimes innocentes, dont onze Français : ce crime odieux constitue pour les proches, mais aussi pour la France et pour tout Français une tragédie. Et il faut nécessairement que toute la lumière puisse être apportée sur les circonstances et les responsabilités de chacun.

A la suite des révélations faites aujourd’hui par Charles MILLON, alors ministre de la Défense, au juge chargé de l’affaire, sur l’existence de rétrocommissions dont il est  certain qu’elles ont bien été versées, il n’est désormais plus possible de parler de « fable », comme a cru pouvoir le faire avec une légèreté surprenante et incompréhensible l’actuel chef de l’Etat. Il faut au contraire donner à la Justice tous les moyens de connaître la vérité : et donc nécessairement lever le secret défense. Car –est-il besoin de le rappeler ?- celui-ci n’existe que pour protéger les intérêts de notre pays et éventuellement la vie de ceux qui le servent, et non pour faire obstacle au travail nécessaire de la Justice et à la découverte de la vérité.

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