Nathalie Griesbeck et le Dalaï-lama

Publié le par ModerateurC

Le Dalaï lama était reçu ce jeudi 4 décembre au Parlement Européen, dans le cadre de l'année du dialogue interculturel et faisait une intervention très attendue dans l'hémicycle du Parlement. Hier, une dizaine de députés dont Nathalie Griesbeck, chef de file du Mouvement démocrate pour le Grand Est et membre de l'intergroupe Tibet l'ont rencontré en petit comité et abordé le difficile dialogue  entre la Chine et le Tibet.

Nathalie Griesbeck s’est réjouie d'avoir revu “un être extraordinairement lumineux, d'une jubilation communicative“. Ils ont abordé ensemble les difficultés rencontrées pour restaurer le dialogue avec la Chine et la revendication, non de l'indépendance, mais de la reconnaissance de l'autonomie. «Le Tibet n'a pas l'attention de détruire le système chinois. Il n'en a ni la volonté, ni la force. Pourquoi la Chine ne lui reconnaît-il pas une certaine autonomie, comme il l'a déjà fait avec la Mongolie ? »

Et Nathalie Griesbeck fustige le nouveau report par Pékin, du sommet sino européen initialement prévu le 6 décembre en Pologne, suite au souhait émis par Nicolas Sarkozy de rencontrer le Dalaï-lama. « En accueillant le chef religieux et d’état du Tibet, les Européens ont montré qu'ils ont du courage. Personnellement, je me sens libre et je me fiche des menaces chinoises.

"Analyser ce report par le seul prisme des relations franco-chinoises serait insuffisant" réagit Nathalie Griesbeck, précisant que "c'est aussi un prétexte pour la Chine de créer un écran de fumée visant à détourner les regards occidentaux de la situation des droits de l'homme au Tibet ainsi que des difficultés économiques actuelles de la Chine".

"Le récent échec des pourparlers entre le Dalaï Lama et les autorités chinoises, illustre encore une fois la mauvaise volonté des dirigeants chinois sur la question tibétaine", rappelle Nathalie Griesbeck, ajoutant que "les demandes formulées par le Dalaï Lama, relatives à une autonomie culturelle et religieuse du Tibet, sont tout à fait légitimes et plus que modérées".

"l'instauration d'un vrai dialogue, franc et constructif, entre le Dalaï Lama et les autorités chinoises constitue une condition préalable pour l'établissement d'une relation saine entre les dirigeants de l'Union européenne et ceux de la Chine" conclut enfin Nathalie Griesbeck.

Publié dans Actualité du MoDem

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