Sidérurgie Lorraine : produire en France ?

Publié le par MoDem de Moselle

Arcelor FlorangeHier à Florange, en Moselle, Nathalie GRIESBECK, députée européenne, accompagnée de Guy Cambianica, président du MoDem de Moselle, et de Claude Bellei, a tenu à rencontrer l'intersyndicale des grévistes sur le site de Florange.

 

Pour marquer sa solidarité avec les salariés de l'entreprise dont l'avenir reste très incertain, mais aussi et surtout pour faire le point à court et moyen terme sur les actions possibles pour préserver les emplois et l'outil industriel d'Arcelor. Des salariés avides d'une information qui leur est comptée par ailleurs.

 

Elle a martelé qu'une solution ne pouvait voir le jour que si tous les politiques parlaient d'une seule voix et soutenaient une démarche commune au niveau économique et politique, auprès de l'Union Européenne mais aussi de l'Assemblée Nationale.

 

Nathalie GRIESBECK a rappelé qu'il ne suffisait pas de défiler devant les grévistes et les journalistes en scandant des paroles de réconfort, mais qu'il fallait défendre concrètement le dossier en particulier sous l'aspect du projet européen ULCOS de captage du CO2 en cohérence avec le maintien local des haut-fourneaux. Selon elle, à ce jour rien n'est acté, tout reste à faire.

 

C'est l'occasion de dire une nouvelle fois que la préservation de notre outil industriel français passe par une stratégie politique claire qui aujourd'hui fait défaut : celle du "Produire en France", à travers la mise en place, indispensable à notre avenir, d'un plan d'action stratégique à long terme tel que seul le propose François Bayrou.

 

Préserver, voire développer l'outil lorrain, c'est aussi accroître les chances de voir s'implanter des industries consommatrices des produits réalisés par la sidérurgie lorraine... dans des filières en synergie.

Publié dans Economie - Emploi

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