Hochet (hoquet !) financier (02)

Publié le par MoDem de Moselle

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Ne croyez pas un instant que les soubresauts des bourses mondiales soient dûs à des causes objectives, ou alors noyées dans la masse des informations bidons propres à affoler les possesseurs de titres en bourse. Ce n'est qu'un jeu.Très rentable pour les traders avertis et leurs patrons...

On annonce une faillite par-ci une mauvaise note par là, la fin du pétrole, le début d'une révolution  : alors les places boursières s'agitent, certains gestionnaires de portefeuilles vibrionnaires prennent peur et sans réfléchir se mettent à vendre ou à acheter. Et là la vraie partie de plaisir commence pour les chasseurs de primes en eaux troubles...

Les profits en bourse s'accomodent mal, aujourd'hui, de la tranquilité, de la vie sereine des entreprises, des perspectives tracées sur le long terme, des plans d'actions déployés dans la durée. Il faut absolument, pour faire des profits rapides basés sur rien, du mouvement dusse t-il être provoqué.

Les gains se font sur des différentiels rapides, des dixièmes de pourcent, de multiples achats-ventes dans la même journée sur des masses considérables, incontrôlables... Les transactions se font souvent à découvert (avec de l'argent fictif en somme) et influent également sur le cours des matières premières ou des denrées alimentaires dont on provoque la raréfaction artificiellement.

Pour freiner ces jeux dramatiques pour l'économie et la confiance, une seule solution qui aura au moins le mérite de compenser les pertes des gouvernements : la taxation des mouvements financiers. Avec des taux de taxe inversement proportionnels au temps de garde des titres afin de limiter les effets de hochet ou de yoyo et ne pas pénaliser les mouvements de capitaux dédiés aux vrais investissements productifs...

Il est temps que les politiques reprennent la main au nom des citoyens.

Publié dans Economie - Emploi

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