Arithmétique simpliste

Publié le par MoDem de Moselle

NumDen.jpgLe gouvernement, comme ses adversaires institutionnels de gauche, sous la pression de la crise financière nous propose une arithmétique simple, voire simpliste : Diminuer le numerateur, économiser.

Il s'agit pour lui de diminuer les dépenses de budget jugées "inutiles" afin de réduire la dette des Français ou plutôt de l'Etat. Cela pourrait paraître vertueux quoique tardif (François Bayrou a dénoncé dès 2007 les dérives du système et esquissé des solutions de bon sens), mais cette vertu n'est qu'apparente.

En effet notre société est (ou était) bâtie sur le principe collectif. Ce qui signifie que notre économie participe de notreNumSimple solidarité et de notre richesse.

Hélas, l'arithmétique basique pratiquée par le gouvernement nous précipite dans la recession, le désinvestissement, la pauvreté. Diminuer ce qui fonde notre système éducatif ou de santé, tarir ce qui participe de notre réactivité économique ne peut être propre à restaurer l'enthousiasme, le dynamisme, l'initiative. En un mot la croissance.

En effet une arithmétique mieux comprise consisterait non pas à augmenter le dénominateur mais le numérateur (la richesse créé, donc les recettes) par un encouragement à la prise d'initiative, la création d'entreprises, le développement de celles qui existent encore. Bref, rebondir !

Modérer les prix des biens et services et non remettre en place le mécanisme pernicieux de l'inflation, afin d'accélérer la circulation de la masse monétaire donc la multiplication de la contribution des acteurs économiques aux recettes fiscales sans pour autant l'alourdir.

Garantir les entreprises créatirices d'emploi, d'innovation et les accompagner dans l'investissement, l'amélioration des processus productifs et dans la conquête de marchés européens ou mondiaux.

Redonner du sens à l'instruction, l'éducation, les valeurs républicaines, donc au collectif, au vivre ensemble. Redonner des perspectives et non fermer boutique. Voilà l'arithmétique dont nous avons besoin et qu'il nous faut mettre en place, ensemble. Changer notre destin est possible, cela peut se faire vite, mais pour cela il faut aussi calculer vite... et bien. Il y a urgence.

Publié dans Economie - Emploi

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article